Vous devez faire votre CV en anglais ? Alors il faut savoir qu’il devra respecter certaines règles impératives sous peine de vous disqualifier avant même l’entretien d’embauche.
En matière de conception du curriculum vitae, les postulants à un emploi doivent savoir que les méthodologies ne sont pas identiques selon les pays et les langues des recruteurs. Par exemple, si vous souhaitez postuler dans une région anglophone.
Avant de vous mettre à rédiger votre CV en anglais, il est peut-être bon pour vous de faire le point sur votre situation si vos CV ne donnent aucun résultat.
Des précautions à prendre avant la rédaction d’un CV en anglais

Les Anglo-saxons ont cette particularité d’être attachés à leur manière de faire. Il revient donc aux postulants de bien assimiler la langue qui fait partie d’un élément important de la civilisation anglo-saxonne. Avant de passer aux rubriques proprement dites, voici quelques pièges à éviter :
– La traduction du français à l’anglais
Les postulants ont toujours eu pour premier réflexe de traduire automatiquement leur texte de CV en passant du français à l’anglais. Pire, d’autres font la fâcheuse erreur de se référer à la traduction Google ou mieux, de solliciter des logiciels de traduction disponible sur internet ou sur le marché. Il faut rédiger en anglais en mettant hors de vue le texte en français. Utilisez un dictionnaire en ligne pour vérifier le vocabulaire.
– Les différences entre l’anglais britannique et américain
Certains mots ont la même orthographe en français comme en anglais. La recherche de la définition en anglais avant de les utiliser est nécessaire avant la rédaction. Il existe aussi des différences d’orthographe, des règles d’écriture, des dates, des abréviations selon qu’on s’adresse aux recruteurs de la zone du Royaume-Uni (UK) ou de celle des États-Unis (US).
– La concision et la précision de la langue
Comme les CV en français, le respect de la concision et la précision est de rigueur. Pour maximiser les chances de son côté, le postulant ne doit pas aller au-delà de deux pages. Ainsi, deux minutes suffiraient au recruteur pour lire facilement sans réfléchir.
– Les pronoms personnels
Chez les Anglo-saxons, l’utilisation du pronom personnel (généralement, la première personne du singulier) est trop lourde dans le texte. Il vaut mieux rédiger en employant le style impersonnel pour votre cv en anglais.
Le CV anglais par rubrique :

« Personal Details » ou « Personal Data »
Cette partie du CV concerne l’état civil. Aux Etats-Unis, la loi sur la non-discrimination interdit des recrutements en fonction du sexe, de la race, etc. C’est la raison pour laquelle cette partie ne comportera pas d’informations relatives. Seuls le nom, le ou les prénoms et les contacts (adresse, téléphone, mail) sont nécessaires. Par contre, au UK, ces informations sont obligatoires. La seule différence avec les CV en français, c’est l’absence de photographie interdite chez les Anglo-saxons.
« Resume/CV Summary » ou « Executive Statement »
Il est question ici de présenter une courte description ou un résumé. Certains recruteurs y tiennent beaucoup de rigueur. En quelques mots, elle permet de donner, à celui qui lit, de mieux cerner les potentialités, les objectifs, les aspirations, voire les compétences du postulant. Selon les zones, elle s’intitule : « Career Objective » ou « Professional Objective » (UK) et « Career Planning » (US).
« Education »
La chronologie est la méthodologie la plus adaptée ici. Les différentes formations suivies durant le cursus doivent être mentionnées ici en prenant soin de mettre en première ligne la plus récente. La présentation est, dans tous les cas, identique en français. La seule différence réside sur les noms des diplômes. À l’exception des noms des écoles, il faut reformuler les noms des diplômes en fonction des pays, mais ne pas trop insister sur cet aspect précis. Les Américains, par exemple, sont moins regardants sur les diplômes. Pour eux, les expériences acquises sur le terrain sont plus importantes. Quant aux Anglais, ils sont plus stricts sur les notes reçues dans les matières qui mènent au métier et au poste pour lequel le candidat postule.
« Employment History » ou « Work Experience »
Comme pour la partie précédente, la méthodologie chronologique est de rigueur. Donc mentionnez aussi les expériences acquises sur le terrain. La présentation de la carrière professionnelle en matière de missions et de postes occupés accompagnés des résultats chiffrés est de rigueur. Le principal danger qui réside dans cette partie du CV, c’est la succession des expériences. Les périodes creuses qui existeraient entre différentes expériences ne doivent pas être « muettes ».
« Special Skills/Professional Skills »
Ici, mettez surtout les mentions sur les niveaux de langue et de la maîtrise de l’informatique en exergue. Pour faire valoir ces compétences, il est important de préciser les voyages et les colonies de vacances dont on a bénéficié et qui ont permis d’améliorer le niveau de langue, par exemple.
« Miscellaneous »/ »Extra Curricular Activities »/ »Hobbies »/ »Interests »
Cette rubrique n’est pas différente du CV en français. Ici, les postulants précisent les activités extra-professionnelles qu’ils exercent ou ont eu à exercer. Car contrairement à ce que pensent beaucoup, les recruteurs anglo-saxons accordent beaucoup d’importance à cette partie. C’est pourquoi il faut donc la rédiger avec beaucoup de précautions. Ici, on conseille généralement de préciser les activités sportives, artistiques et associatives qui sont des éléments révélateurs de la personnalité.
« References »
C’est la seule rubrique qu’on ne retrouve pas dans un CV français. C’est donc la principale particularité des CV anglo-saxons. Elle consiste à énumérer une liste de quelques personnes (deux ou trois) que les recruteurs peuvent consulter pour vérifier la véracité des informations fournies par le postulant. Les recruteurs peuvent même aller plus loin dans leur investigation en demandant des informations supplémentaires. Ensuite, il peut aussi arriver que le postulant ne souhaite pas afficher les références sur le CV. Dans ce cas, préciser au recruteur que ces contacts sont disponibles au cas où il en aurait besoin (« References available upon request »). Enfin, les références en questions peuvent être un ancien employeur ou un enseignant à qui on demande, au préalable, l’autorisation d’être contacté par un recruteur au cas où celui-ci le solliciterait.
« Cover letter »
Pour finir, ne pas oublier de joindre au CV une lettre de motivation qui a une méthodologie de rédaction identique à celle du CV en français.